La priorité a été donnée à un chantier qui doit être fini cette semaine. Nous décalorifugeons la tuyauterie d'une raffinerie pour divers contrôles. Cet exercice est exigeant et contraignant.
Il n'est pas toujours facile d'accéder aux "calos"(différents éléments métalliques cylindriques isolant la laine de verre posée sur les tuyaux).
On replace les "calos" à l'aide de vis autoperforantes. Le plus dur est de bien les ajuster les uns derrière les autres, surtout dans les coudes. Dans les calos nous isolons les tuyaux avec de la laine de verre.
A partir de mercredi, on retrouve notre cheminée pour finir le chemin de câble et commencer à monter les câbles pour l'alimentation des balises et le cuivre pour les paratonnerres. Avec les 120 m de crinolines, il faut bien préparer tout le matériel nécessaire avant de monter. On a des radios sur nous pour communiquer avec les collègues qui se trouvent en bas.
Malgré une météo capricieuse, c'est sur Martigues que l'on part travailler sur une cheminée de 120m.
Il faut équiper la cheminée de balises et de paratonnerres. Dans un premier temps, avec Manu en tête, nous équipons au sommet une main courante et des rappels. 
Dans un deuxième temps nous installons une potence pour mettre en place un treuil de levage. 
Le rappel est fractionné à 60 m sur une passerelle intermédiaire.
Des chemins de câbles assemblés en bas, par Michel et Gilles, nous sont acheminés par le treuil. L'un en dessous de l'autre, avec Manu, nous fixons les chemins de câble le long de la crinoline.
Assemblés 4 par 4, nous alignons les chemins de câbles à l'aide de niveaux, nous perçons et fixons avec de petits goujons les différents supports sur la cheminée.
Cette semaine j'ai travaillé à Martigues pour de la pose de chemin de câbles. Je suis parti ensuite à Port Saint Louis du Rhône, pour fixer des plaques anti feu et enlever des filets au plafond.
Pour les chemins de câbles nous travaillons essentiellement sur ligne de vie. Il faut poser des supports sur les conduits pour acheminer des tubes jusqu'aux capteurs à gaz placés sous les chapeaux.
Après plus de 400 fenêtres passées en revue, le mode opératoire est bien rodé. Nous nous trouvons sur la dernière face et travaillons sur le toit comme au début du chantier. Il nous reste un peu plus d'une journée de travail, grutage des déchets compris. 
Après une semaine à faire de l'accompagnement pendant l'arrêt d'une usine, je retourne à Martigues pour remplacer les fenêtres. Nous sommes sur la dernière face du bâtiment, et nous ne pouvons accéder à pieds aux fenêtres. Nous changeons de mode opératoire. Michel et Manu travaillent sur la nacelle, pendant que je m'occupe de la partie supérieure des fenêtres sur corde.
En cette fin de mois d'août je graisse les chaînes servant à ouvrir les vannes d'un barrage sous le petit Lubéron.
C'est avec Gilles et Manu on pose du bardage dans la cage d'un ascenceur à Martigues. Les plaques nous sont acheminées par levage aux différents paliers.
Il n'y a pas de grand risque de chute, nous utilisons surtout les cordes en bout de toit. Une ligne de vie est présente tout le long du toit pour nous assurer lors des déplacements.
Nous progressons sur la toiture. Après le décoffrage du pignon et du mur de rive sur la première face, nous passons de l'autre côté.
Nous équipons au 25ème étage pour poser le plancher, deux étages plus bas, afin de protèger l'ascenceur tant que la tour n'a pas fini de grimper. 
L'ambiance du silo est particulière. En remuant le ciment on se retrouve vite sans visibilité. Le bruit est une constante dans les usines. La vigilance est de rigueur!! L'équipement est là autant pour travailler qu'en cas d'urgence. Equipement: ARI et masque filtrant, combinaisons protectrices, potence et paillardet.
Matériel: pioche, marteau piqueur, scrap'air
